Alexandre Djouhri du "gang de la banlieue nord" au coeur du pouvoir.
Alexandre Djouhri un ancien du "Gang de la banlieue nord" est un familier de l,Elysée, cela parait à peine croyable, mais ce type de situation existe dans la France de 2011.
Depuis l,arrivée de Nicolas Sarkozy, cet individu inconnu du grand public, a ses habitudes au Palais de l,Elysée, il assiste aux cérémonies qui entourent des remises de décorations, il se sent aussi à l,aise qu,un poisson dans l,eau, il a tellement l,habitude de fréquenter ce haut lieu du pouvoir , que les Gardes républicains le saluent. A tel point, qu,il peut se permettre de pousser la porte du bureau de Claude Guéant sans frapper, à l,époque ou celui-ci était secrétaire général de l,Elysée, c,est dire la proximité de cet ancien truand avec celui qui allait briguer le ministère de l,intérieur.
Ce monsieur Alexandre Djouhri est souvent convié aux réunions officielles, le 2 mars 2010, par exemple, il assiste au dîner donner en l,honneur du président russe Dmitri Medvedev, il a même convié le patron D,EDF pour que ce dernier signe un accord avec le géant russe de l,industrie nucléaire Rosatom contre Areva.
Il a ses habitudes au bar du Bristol, ou il rencontre souvent son ami Claude Guéant, ces 2 compères se sont rendus en Arabie Séoudite, en Libye, ou dans différents pays du Proche-Orient pour vendre des avions de combat, des centrales nucléaires etc...
Alexandre Djouhri est né le 18 février 1959 à Saint-Denis, trés vite adolescent il fait parti d,une bande de malfrats à Sarcelles, il est bagarreur, il a comme on dit le coup de poing facile, il possède un entregent extraordinaire pour aborder les gens beaucoup vieux que lui, même, si ceux-ci ne sont pas de son milieu. Avant sa majorité, Djouhri et ses pote avaient déjà des goûts de luxe, grosses bagnoles, costumes griffés, ils abordaient des supers gonzesses avec du fric plein les poches. A cette époque, Djouhri et sa bande fréquentent les caïds du milieu parisien qu,étaient les frères Zemmour, dans ce beau monde il faut noter la présence de David-les-yeux-bleus", ce monsieur est de mèche avec un ancien du gang des lyonnais, en l,occurence monsieur Claude Pieto, dit " Petit Claude", il faut dire que ce type possède aussi un sacré pedigree, iI fût même soupçonné d,avoir participer à l,assassinat du juge Renaud le 3 juillet 1975 à Lyon, il faut rappeler que "Petit Claude" a prit le jeune Djouhri sous son aile.
D,après une relation proche d,Alexandre Djouhri, lui et ses potes réalisaient facilement 2 braquages par jour, ils pratiquaient aussi le racket, c,est la, que, les policiers les ont surnommé le "gang de la banlieue nord", ce gang s,est aussi spécialisé dans le casse de bijouteries, des caisses de magasin, coffres, sacoches etc... en attendant le monsieur Djouhri mène la belle vie, il fréquente les boites de nuits les plus huppées de Paris, ou il côtoie les vedettes du show-biz, des jeunes gens de bonne famille, le tout mélangé à des flambeurs, des voyous, et aussi des individus appartenant au grand banditisme. un rapport de police résume le mode de vie de Djouhri et consorts: " Les fonctionnaires ont suivi les faits et gestes de 5 individus n,ayant pas d,activité déclarées et menant un train de vie important qui ne semblait s,expliquer que par des activités délictueuses" tout les 5 circulent effectivement à bord de grosses cylindrées, dont le dénommé Djouhri évidemment.
Le 15 septembre 1981, les flics mettent Djouhri et un de ses frères en garde à vue, dans la cave de l,appartement ils trouvent un révolver "Smith& Wesson " calibre 38 spécial approvisionné de 6 cartouches, plus un lot de 12 cartouches spécial, une cagoule, 2 paies de menottes, ils s,en sont tirés grâce un de leur ami, qui lui, a tout prit sur lui, le soir même les 2 frères étaient libérés, aucune charge n,était retenue contre eux, un peu plus tard Djouhri fera même l,objet d,une tentative d,assassinat, il fût déposé en catimi dans la cour de l,hôpital Saint-Louis avec une balle de 11,43 dans le dos.
Le plus étonnant, malgré son lourd passé de truand, le directeur de la DCRI (Direction Centrale du Renseignement Intérieur), Bernard Squarcini, a délivré à ce monsieur Djouhri un certificat de bonne conduite, le lavant de tout soupçon, par rapport à son passé plus que douteux, du jamais vu dans les annales de la Vem République, cet épisode illustre de façon magistrale, les liens entre le grand banditisme et le pouvoir, la gangrène de l,argent ronge chaque jour encore un peu plus ce pouvoir qui ne possède même une once de crédibilité aux yeux des citoyens ordinaires, à qui, on demande des efforts pour tenter de juguler cette crise, dont, évidemment , ils ne sont pas responsables, voilà bien, là, le degré de décrépitude de cette République.