LE CODE DU TRAVAIL COMPLETEMENT IRRADIE A FLAMANVILLE.

Une nouvelle enquête judiciaire a été ouverte par le proc de Cherbourg pour travail dissmulé sur le chantier de l,EPR à la centale nucléaire de Flamanville, c,est la troisième fois en quelques mois, la première fois c,était pour le décès d,un salarié le 24 janvier 2011, la deuxième enquête est intervenue après des accidents du travail non déclarés, cette fois la justice s,interesse au sort de 140 polonais travaillant pour Bouygues Construction et n,ayant aucune couverture sociale, l,URSAFF a calculé le préjudice à 2 millions d,euros.

Bouygues Construction faisait travailler des intérimaires polonais embauchés par le bureau chypriote d,une boite irlandaise.Cette usine à gaz a été organisé par Atlanco, une société qui possède des antennes de recrutement dans les pays de l,est, un contrôle avait déjà établi que la quasi totalité des salariés d,Atlanco étaient en situation irrégulière: cela se traduisait par une absence de contrat de travail, et de couverture sociale, du jamais vu pour les gendarmes de la sûreté nucléaire, au point que l,un d,entre eux affirme que " le chantier de l,EPR sur la centrale de Flamanville, est un laboratoire européen du travail illégal".

Les quelques irlandais embauchés via la filiale chypriote disposent d,un contrat de travail rédigé en polonais et stipulant qu,il feront valoir leurs droits au chômage en Pologne, par contre les polonais ne sont pas soumis au même régime, ils n,ont pas de congés payés, ni de couverture maladie, ils n,ont pas droit au chômage, et en plus ils touchent un salaire inférieur à la convention collective française, 600 à 800 euros leur sont retirés pour soit-disant payer la sécu et les impôts, mais ni l,autorité de sureté nucléaire, ni l,URSAFF n,ont trouvé trace de cette cagnotte.

Le code du travail complètement irradié à Flamanville

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