Entre austérité et grand guignol.

                             Entre  austérité et grand guignol

  En  2008  le système  bancaire  s,effondrait, sous l,effet de la spéculation, et des empreints toxiques pourris par des dettes astronomiques, ce phénomène est dû principalement à la dérèglementation de l,économie mondiale initié par le cow-boy d,opérette Ronald Reagan avec sa grande copine de l,époque Miss Tatcher dans les années 90. On peut dire que 20 après ces dogmes ultras-libéral nous ont mené tout droit au désastre, et sur le terrain cela se traduit par des délocalisations en pagaille, des destructions d,emplois considérables,des inégalités sociales toujours plus importantes, un endettement public qui a atteint des sommets, des guerres, cela à aussi  généralisé la corruption et toujours plus de violence dans les rapport sociaux et familiaux.

Les partisans de l,ultra-libéralisme ont institué l,anarchie économique, qui pourrait débouché sur l,anarchie tout court, voilà le sombre tableau que l,on pourrait dresser, après 20 années de dérègulation économique complètement anarchique et débridée, dont le "La" fût donné après la chute du communisme dans anciens pays du bloc de l,Est.

Seulement voilà, les gouvernements actuels veulent nous faire payer l,addition des comportement irresponsables des spéculateurs de tous poils, des financiers véreux, des fonds de pensions avide de profits réalisés en un temps record, et ce sont les mêmes qui nous imposent des plans d,austérité, les mêmes qui se permettent d,apporter un jugement sur la viabilité et la fiabilité des finances publiques d,un pays, misent à mal par ces mêmes prédateurs de la finance. En gros ils se comportent comme des loups dans une bergerie, ils demandent aux moutons de ne pas opposer de résistance, pour que ces derniers puissent se faire  dévorer en silence, surtout ne pas faire de vagues lorsque vous vous faîtes saigner, n,opposez aucune résistance, car cela fait mauvais effet.

Le 25 septembre 2008 un certain Nicolas Sarkozy fustigeait avec force les dérives du capitalisme sauvage, ils n,avait pas de mots assez dur pour dénoncer la perversité des marchés, voici ce qu,il disait dans ce discours qu,il prononçat à Toulon le 25 septembre 2008 "Au fond c,est une certaine idée de la mondialisation qui s,achève avec la fin du capitalisme financier, qui avait imposé sa logique à toute l,économie, et contribué à le pervertir, l,idée de la toute puissance des marchés qui ne soient contrariés par aucune règle, par aucune intervention politique, cette  idée de la toute puissance des marché est une idée folle" Et il ajoutait plus loin " Pendant plusieurs décennies, on a créé les conditions dans lesquelles, l,industrie se trouvait soumise à une logique financière à court terme. On a caché les risques toujours plus grands qu,on était obligé de prendre pour obtenir des rendements toujours plus exorbitants. On laissé les banques spéculer sur les marchés, au lieu de faire leur métier qui est de mobiliser l,épargne au profit du développement économique et d,analyser le risque du crédit. On a financer le spéculateur plutôt que l,entrepreneur. On a laisser sans aucun contrôle des agences de notations et les fonds spéculatifs. On a soumis les banques à des règles comptables qui ne fournissent aucune garantie sur la bonne gestion des risques, mais qui, encas de crise, contribuent à aggraver la situation, au lieu d,amortir le choc" Et il termine sur ces fortes paroles" C,était une folie dont le prix se paie aujourd,hui"

Dans ce discours de Toulon prononcé par Sarkozy, on croirait entendre  Jean-Luc Mélenchon, ou Olivier Besancenot, le problème est que ce constat n,a pas été suivi d,effet, les prédateurs de la finance international n,ont pas changé d,un iota leur comportement d,avant la crise de 2008, pire il  l, ont aggravé, d,ou le retour de bâton prévisible 3ans après.

Le "On" de la diatribe présidentielle du discours de Toulon continue à faire des ravages, avec son lots de destructions d,emplois, de précarité,de misère, de violence,  la spéculation est repartie de plus belle,les retraites chapeaux, les salaires mirobolants des grands patrons, les jetons de présences dans les conseils de surveillance, tout ceci à encore lieu, et même plus que jamais.

Ce discours était finalement une opération de pure communication destiné à calmer le peuple en colère devant tant de légèreté et d,imposture financière et de mépris de la part des élites, et encore une fois ce misérable président nous à bien prit pour des idiots, ce n,est même plus du grand guignol, mais c,est bien une sinistre farce manigancée par des apprentis sorciers, avec la bénédiction des gouvernements et des agences de notations, qui s,évertuent à détruire l,économie réelle.