La Grèce coule
La Grèce coule
La publication, le jeudi 1er septembre du rapport d,un comité parlementaire indépendant sur l,état des finances de la Grèce ne fait que confirmer ce que tout le monde pressentait depuis le début de la crise grecque, et bien la Grèce est en train de sombrer. Selon les termes de ce rapport " La dynamique de la crise grecque est désormais hors contrôle".
En mai 2010, l,endettement public de la Grèce représentait 120% du PIB, et maintenant, il est sur le point de dépasser les 160%, soit plus de 350 milliards d,euros.
Le déficit budgétaire ne cesse de s,amplifier. Au cours des 6 premiers mois, il s,est élevé de 14,9 milliards d,euros, alors que le plan arrêté par le FMI ne dépasse pas 16,6 milliards d,euros pour l,ensemble de l,année, autant dire que la Grèce n,est pas prête d,avoir la tête hors de l,eau.
Le ministre des Finances de la Grèce, a lui même reconnu que son pays était en grand danger. L,économie de ce pays est complètement paralysée, les entreprises ferment les unes après les autres, le chômage dépasse les 15%, le gouvernement grec envisage de relever de 10 points le taux de la TVA sur la restauration, afin de la porter de 13% à 23%, l,économie parallèle, et le troc se développent, privant l,état grec de recettes substancielles, avec pour conséquence d,aggraver la situation financière de ce pays.
Après 7 plan d,austérité qui n,ont absolument rien donné, les "économistes atterrés" avaient tiré le signal d,alarme sur les effets pervers des plans d,austérité, ceux-ci ne peuvent conduire qu,à une recéssion, car celà se traduit par un chute brutale de la consommation, principalement dû à une baisse du pouvoir d,achat, et déclenchant du même coup, des fermetures d,entreprises, d,ou hausse du chômage, et donc diminution des cotisations patronales et salariales, baisses des impôts, ces phénomènes pervers provoquent inévitablement l,explosion des déficits et de l,endettement public, et tout ceci est décrit dans ce rapport parlementaire.
La frange des économistes libéraux tiennent en gros le même discours. Lorsque des pays atteint par la crise économique, mais possédant leur propre monnaie, les plans de rigueurs imposés par le FMI, s,accompagne généralement d,une dévaluation de cette monnaie, pour favoriser la reprise économique, car les prix à l,exportation sont plus compétitifs du fait de la dévaluation, mais dans le cas de la Grèce cette option est impossible, car ce pays est situé dans la zone euro, donc du fait de cette monnaie unique,une dévaluation de celle-ci est donc impossible a réaliser, ce qui veut dire qu,il n,y a aucune solution pour résoudre la crise grecque.