Les banques n,ont pas su tiré les leçons de 2008

On parle de plus en plus de recapitaliser les banques, pourtant d,après leurs dirigeants et certains de nos ministres ont pourtant juré que les banques françaises se portaient bien, elles possèdaient sois-disant des fonds propres d,une importance considérable, elles n,avaient aucun problème de liquidés, et elles respecteraient à la lettre les nouvelles règles de prudence imposés par les accords de Bâle 3, d,après le gouverneur de la Banque de France, nos banques n,avaient rien a craindre d,une quelconque exposition à la dette grecque. Mais la professeur d,économie Jezabel Couppey-Soubeyran, tient un discours tout à fait différent sur le site internet " Slate.fr" du 21 octobre, elle affirme " les banques françaises n,ont pas retenu les leçons de la crise de 2007-2008. Elles ont refusé d,enfilé un léger pull quand il faisait à peu près beau. Maintenant il fait glacial, je ne suis pas sûr q,une veste suffira". Nos banquiers ont trés vite décidé de rembourser les sommes qu,ils avaient emprunté à l,État pour qu,elles puissent surmonter la crise des " subprimes".Mais lorsqu,elles ont renoué avec leurs bénéfices, elles en ont distribué plus d,un tiers à leurs actionnaires chéries. A la BNP Paribas les dividendes par actions sont passés de 1,50 euro à 2,10 euros soit une augmentation de 40%. Même le président de la Banque centrale européenne le reconnait en privé. Selon lui les banques françaises tenaient à se débarrasser au plus vite du fardeau des emprunts qu,elles avaient contracté auprès de l,État, pour réaliser au plus vite des bénéfices, qu,elle distribuent ensuite généreusement à leurs actionnaires, au lieu de garder des fonds propres, ce qui aurait évité une recapitalisation alimenté par des fonds publics. Les banques françaises sont les plus vulnérables face à la dette grecque, portugaise, espagnole et italienne, leurs engagements auprès de ces pays s,élève a 645 milliards de dollars, soit 110 milliards de plus que les engagements des banques allemandes. Cette situation est en total contradiction avec les déclarations optimistes des banquiers et de certains ministres de l,actuel gouvernement.