Les provocs de notre bonimenteur national
Lors de son entretien télévisé notre animal de foire a tenu des propos visiblement ciblés à droite, ça donne déjà une idée sur l,orientation idéologique et le ton de cette campagne électorale pour les prochaines présidentielles, une nouvelle fois il a fustigé les 35 heures, les fonctionnaires et l,assistanat, en fait il revient exactement sur les thèmes de la campagne de 2002, comme s,il avait été incapable de résoudre ces problèmes pendant son quinquennat.
Et curieusement, il tente de nous faire croire que les difficultés que notre pays traverse, sont imputables à la Gauche, malgré le fait que cette dernière ne dirige plus les affaires de notre pays depuis près de 10 ans, quel culot de la part d,un président de la République qui devrait pourtant, se situer au dessus de tout débat partisan, à l,en croire, tous nos problèmes résultent de ces fameux 35 heures chère à la Gauche, mais pourquoi n,a t-il pas abrogé cette disposition dès le début de son mandat, et même avant le début de celui-ci, puisque la droite est au pouvoir depuis 2002, pourquoi s,accomoder de quelque chose qui ne marche pas, pour ensuite le vouer aux gémonies à 6 mois dune échéance électorale, sa démarche sur ce sujet ne semble pas du tout cohérente, c,est le moins que puisse dire.
En attendant ces 35 heures tant décrié par la droite à 6 mois des prochaines élections présidentielles, ont tout de même bien arrangé les affaires des patrons et des financiers, car les tâches qui étaient réalisées en 40 heures auparavant, le sont maintenant en 35 heures, ca qui a permit d,augmenter la productivité dans les entreprises, et parallelement à cela les salaires ont été bloqués, et le sont toujours actuellement, c,est peut-être pour cela que la droite s,est abstenue de liquider la réforme portant sur la semaine des 35 heures, car mine de rien, cela arrangeait bien les affaires de leurs amis patrons.
Son discours sur l,assistanat relève de la provocation pur et simple, car premièrement c,était l,un des thèmes majeur de la campagne de 2007, et apparemment les mêmes arguments utilisés en 2007 reviennent à nouveau sur le tapis, cela veut sans doute dire que ce problème reste toujours en suspens, malgré 4 et demi de gouvernance de la part d,un president qui était pourtant résolu à combattre rigoureusement ce fléau, comme il se plaisait à le répéter. Mais en attendant il feint de croire que l,assistanat est pourtant, le résultat d,une politique industrielle qu,il a toujours encouragé, en somme l,application des précepte ultra-libéraux dont il se fait le chantre, c,est à dire, délocalisations à outrance, licenciements boursiers, flexibilité, politique des bas salaires rédigé en dogme. Et la crise que nous connaissons actuellement ne va rien arranger, on pourrait citer l,exemple de "Peugeot Citroën" qui s,apprète a supprimer plus de 6000 emplois dans toute l,Europe, dont un nombre de suppressions d,emplois qui risque d,affecter les usines "PSA" en France, il parait évident que ces futurs chômeurs n,ont en rien souhaité le statut d,assisté, ils auraient sans doute préféré garder leur emploi et leur salaire pour éviter de toucher des indemnités de chômage qui sont synonyme de perte de pouvoir d,achat et de pauvreté.
Par ailleurs la droite par la voix des Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand, Philippe Daubresse et Cie assimile sans aucun complexe les chômeurs dans la catégorie des assistés vivant aux crochets de la société, et se contentant de bénéficié de leurs indemnités en restant tranquillement chez eux. Un exemple, ces jours-ci Laurent Wauquiez proposait tout simplement de na pas attribuer des logements sociaux aux chômeurs. Dans certaines municipalités les enfants dont les parents sont victimes du chômage sont interdit de cantine scolaire. Voilà de quelle façon on traite les exclus du travail dans la France de Sarkozy.
Ce gouvernement part du principe que les les victimes de notre système économique doivent être en permanence culpabilisés, par contre il ne veut surtout pas taxer davantage les riches, sous prétexte que les français paient trop d,impôt, parallèlement il envisage d,augmenter certains taux de la TVA pour réduire les déficits, comme d,habitude il n,hésite pas solliciter le porte-monnaie des plus pauvres et des classes dites moyenne , avec cette droite obtue, sectaire et rétrograde on est toujours dans le deux poids deux mesures.
Et bien évidemment il nous ressert son fameux plat du "Travailler plus, pour gagner plus", ce slogan qui fît les grandes heures de la campagne électorales de 2007, qui devait être le remède miracle pour résoudre le problème du chômage, mais il s,avéra que ce remède, comme tout remède qui se respecte possède ses contre-indications, et dans ce cas précis ce sont les finances publiques qui en ont fait les frais, sans que le problème crucial du chômage soit résolu, encore un coup d,épée dans l,eau.
Toujours à propos de cette intervention télévisée, lorsqu,il aborde le sujet de la dette qui atteint les sommets vertigineux, avec le culot qu,on lui connait, il ose évoquer la responsabilité de chacun dans la dégradation des comptes publics, ce sont des propos proprement scandaleux, en sachant que bon nombre de ses amis ne se gênent pas pour planquer des fortunes dans des paradis fiscaux, échappant au fisc français, malheureusement de tels fait ne sont jamais rapportés dans les médias officiels, et pour cause ceux-ci sont soumis à la volonté du pouvoir en place, en attendant notre bateleur est toujours égal à lui même, on est toujours en présence d,un personnage arrogant, sectaire, mythomane, qui ne s,embarrasse d,aucun scrupule, en somme rien de nouveau dans ce pays dont le destin est assombri par quatre ans et demi d,imposture.